Malgré les difficultés économiques, le pays se transforme petit à petit, au rythme des subventions, notamment européennes. Le temps d'un printemps, une rue autrefois délabrée devient verdoyante et très " chic ". | |
Le manque de crédits affecte aussi les moyens de propagande, ici la municipalité critique la politique de réforme régionale du gouvernement. | |
Des hôtels pour touristes étrangers poussent comme des champignons. Leurs escaliers vertigineux, c'est l'image du tourbillon sans fin dans lequel s'est engouffré la Bulgarie post-communiste D'où vient l'argent utilisé pour construire ces palaces ? | |
La mémoire des morts. Les voyageurs sont toujours surpris par ces affichettes collées sur les murs. Elles représentent les défunts que l'on placarde régulièrement pour entretenir leur souvenir. | |
On le retrouve dans toutes les villes du pays et dans tous les villages. Les nouveaux pavements se font, eux, en pavés carrés. S'agit-il d'une volonté politique symbolique ? | |
De part et d'autre d'un monument communiste, la société civile a repris ses droits. La vie et l'histoire de la Bulgarie continuent. | |
Après avoir appartenu aux discours socialistes et ensuite capitalistes, les murs sont aujourd'hui aussi réquisitionnés par la population. Les difficultés du pays laissent peu de possibilités d'avenir à la jeunesse. Ce coin de rue stigmatise deux possibilité : " rester cool " ou, au contraire, s'engouffrer dans un délire peu rassurant. |